top of page

DE L'ÉCOLOGIE

IMG-20181231-WA0016.jpg

Les grandes messes sur l’environnement et l’écologie sont des incantations d’ordre mystique sans aucun effet réel ni résultat vers les objectifs qu’elles ambitionnent par refus de reconnaître les poids relatifs des différents paramètres entrant en ligne de compte et permettent comme par le passé de s’autoflageller pour libérer sa conscience.

Bien sûr, depuis le big bang, la terre a connu des variations climatiques importantes et dramatiques et nous sommes momentanément dans une période de réchauffement.  La vie, les espèces vivantes et en particulier l’homme, sont des entités fragiles, mortelles, mais les forces en présences sont disproportionnées.

Il y a d’un côté le système solaire avec comme joueur principal comme formidable source d’énergie le soleil, la terre (5 973 milliards de milliards de tonnes) et même la lune, et de l’autre l’espèce humaine et plus largement la biosphère.

Évaluons, sans être exhaustif, le poids de ces différents paramètres.

Si nous ensevelissions, quitte à les noyer, les 7 milliards d’êtres humains dans le lac Léman son niveau n’augmenterait que de moins de 85 centimètres, personne ne s’en apercevrait à plus d’un kilomètre des rives du lac.  La biomasse totale ne fait que 1,5 cent millionième de % de la masse terrestre et l’homme n’interagit que dans une couronne dont le volume ne dépasse pas 0,95 % du volume de la terre, cette couronne a de plus une masse volumique moyenne inférieure à un huitième de celle de la terre dans son ensemble.

Alors si nous cessons d’être mystiques et irrationnels nous voyons notre influence globale est négligeable, il suffit d’appliquer les lois de la thermodynamique.  Cessons donc les incantations.

En janvier 1759 paraissait le « Candide » de Voltaire... On peut en retenir un point : considérant que l'humanité ferait mieux de s'occuper des activités qui sont de son ressort, Candide répondit : « Cela est bien dit, mais il faut cultiver notre jardin. »  C'est-à-dire de ce qui est possible et dépend directement de nous.

Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.  Il ne faut pas pour cela cesser d’être rationnel et ne rien faire, mais l’approche doit être raisonnée et locale.  L’évolution climatique globale, les périodes glacières suivies de réchauffement, puis de nouveaux phénomènes cycliques, la dérive des continents et l’activité volcanique sont des évènements qui dépassent grandement nos possibilités d’actions ; tout au plus nous pouvons essayer d’en pallier localement les effets les plus pénibles sur la vie des populations les plus touchées ou pour le moins de leur fournir une aide.

Par contre, la pollution dans le bassin parisien du fait de la circulation, de l’industrie et d’une certaine agriculture rend l’air difficilement respirable et nocif, surtout pour les personnes fragiles, les naufrages et pollutions pétrolières peuvent souiller des kilomètres de côtes et détruire pendant quelques années la vie maritime et par exemple les parcs d’huitres, de même,  les déchèteries organisées et surtout sauvages sont des nuisances importantes dans certaines zones, les rejets de plastiques non biodégradables se concentrent dans les océans et peuvent se retrouver dans les poissons dont nous nous nourrissons, les accidents nucléaires ont des conséquences dramatiques pour les riverains (mais pas plus que l’explosion naturelle et imprévisible d’un volcan).  Il faut donc réagir préemptivement, établir des règles et surtout les faire respecter localement, organiser des opérations citoyennes et/ou municipales/régionales de nettoyage, éventuellement faire payer les pollueurs criminels.

Mais les grandes messes internationales où on essaye de se dédouaner et se donner bonne conscience en désignant des coupables de manière globale sont irresponsables et inutiles et la plupart du temps les états coupables désignés n’ont pas d’autres réactions que de se retirer des organismes accusateurs.  De même lorsque les états essayent de résoudre les problèmes par des mesures globales financières, dites macroéconomiques, seuls les groupes qui ne sont pas touchés applaudissent, les autres manifestent et détruisent, souvent par des actions violentes, toutes tentatives de mettre en place ces mesures, sans se soucier des contradictions qu’il y a entre leurs prises de position « écologistes » et leurs soucis de ne pas être ceux qui « payent ».

Une mauvaise analyse des causalités d’un phénomène, une approche mystique moyenâgeuse et le déni de la réalité ne permettent que d’aboutir à une inefficacité criminelle.

Paris, le 01/03/2019

bottom of page