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Né dans une famille de modestes commerçants T’ang Yin reçoit une excellente instruction qui devait le conduire à un poste de haut fonctionnaire impérial.

 

Il est coureur, buveur et débauché, mais son intelligence et sa mémoire prodigieuse lui permettent de compenser ses défauts et son handicap social.

 

A Suzhou, capitale intellectuelle au quinzième siècle de la Province du Jiangsu, où l’éducation, les arts , la calligraphie et la peinture sont étroitement imbriqués, T’ang Yin réussit à échapper à sa condition sociale et à devenir membre de groupes d’intellectuels brillants et riches qui n’ont d’autre préoccupation que de manier la poésie sans avoir à se soucier de leurs conditions matérielles.  

  

T’ang Yin réussit avec brio ses premiers examens. Il se marie une première fois mais une épidémie le prive subitement de son épouse et de sa famille.  Il se remarie après la période de deuil conventionnelle.

Il réussit avec décontraction ses examens provinciaux, mais lorsqu’il se présente finalement à l’examen national à Pékin, en dépit d’une bonne performance, il est accusé, peut-être à tort, d’avoir tenté de corrompre l’inspecteur. Il est emprisonné et dégradé.  Il ne sera jamais mandarin.

Il rentre à Suzhou et en dépit de la sympathie et l’amitié que lui conservent ses compères des cercles intellectuels de cette ville, il reste traumatisé et sa vie familiale tourne au cauchemar.

Il voyage alors et se consacre pour le reste de sa vie à la poésie, la calligraphie et la peinture. 

Il connaît de multiples aventures féminines et romanesques, sa réputation est sulfureuse.

Il tente de se lancer, à nouveau, plusieurs années plus tard, dans la politique.  La tentative tourne à la catastrophe.

Mystique, il se consacre alors à son talent de peintre pour mourir épuisé à cinquante cinq ans après un dernière aventure amoureuse avec une jeune soubrette de plus de trente ans sa cadette.       

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