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« Joseph, roi du Yémen » est un roman historique qui décrit la conquête et l’unification d’Himyar (Yémen) par un roi juif, « Yûsuf », au VIe siècle de notre ère, cent ans avant l’arrivée de l’Islam. 


Les actions et batailles se situent, d’un côté, dans le cadre des rivalités l’empire romain de Byzance et les Perses, et de l’autre, localement entre le royaume d’Himyar, qui a unifié, à cette époque, les différentes tribus du Yémen, et les Abyssins, majoritairement chrétiens.


Le drame se déroule essentiellement en trois étapes. Une période de conquêtes victorieuses avec la prise de Zafâr, la capitale du royaume, la consolidation du pouvoir royal avec le siège et la prise, plus ou moins négociée, de Najràn et les conséquences qui en découlent, rebellions, terrorisme et représailles.  Le dernier acte voit la défaite du roi « Yûsuf », sa disparition et son remplacement par l’un de ses anciens officiers, lui-même renversé quelques temps après par un général Éthiopien.  

Ce dernier se libérera à son tour de la tutelle du Négus, son maître, avant que son fils ne soit chassé par les Perses qui conquièrent le pays.

Le conteur Jacob de Tibériad, traverse ce début de siècle et participe à l’histoire comme conseiller très proche du roi « Yûsuf ». Exilé et réfugié en Chine, il y devient un riche marchand et un notable.

Dans la courte nouvelle intitulée qui suit « Le bol » il est le commanditaire d’un exorcisme. Au moyen d’un bol à incantation, les cauchemars qui hantent ses nuits et concernent un fils perdu doivent être exorcisés avec plus ou moins de réussite.  Ce type d’objet fait partie d’antiquités du VIe siècles trouvés en Mésopotamie.

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Les dernières nouvelles de Constantinople

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, de la fin du mois de juin 522, les patriciens sont rassemblés sur les tribunes de l’hippodrome de Constantinople pour l’épreuve annuelle du Prix de Rome où les meilleurs purs-sangs de l’époque vont s’affronter dans une course mémorable présidée par l’Empereur Justin Ier le Grand (1), lui-même.  Cette compétition réunit des chevaux de Frankie, d’Hispania, de Rome, d’Anatolie et même quelques fringants étalons arabes en plus de deux rapides coursiers mongols descendants des montures qu’utilisaient les hordes d’Attila ; les parieurs ont l’embarras du choix.

 

Mais en dépit de l’excitation inhérente à l’événement, l’ambiance est morose, les nouvelles récentes, qui, selon leurs origines, datent déjà de trois semaines à trois ans, sont déprimantes.

 

L’Empereur a maintenant le pouvoir bien en main, mais le palais, la ville et tout l’empire bruissent des querelles entre l’église et diverses sectes déviationnistes qui s’entredéchirent, les monophysites (2) qui affirment l’union du divin et de l’humain dans le Christ en une seule nature et les Nestoriens, tout aussi hérétiques qui enseignent qu’en Jésus-Christ coexistait deux personnes, l’une divine, l’autre humaine.

 

En Frankie, Clovis fort judicieusement avait abandonné le paganisme et s’était converti à la religion chrétienne lors de la bataille de Tolbiac contre les Alamans, vers 496.  Après sa mort en 511, ses fils (Thierry Ier, Clodomir, Clotaire Ier et Childebert Ier) se disputent son héritage et ont divisé son royaume en trois, affaiblissant chacun d’entre eux.

En Hispania, au début du siècle dernier sous le règne de Théodoric I, mort en 466, puis d’Amalaric (3), comme à Rome, tombée en 476 sous la pression de Théodoric le Grand (4), roi des Ostrogoths de Ravenne et roi d'Italie, les Wisigoths ont pris le pouvoir à leur tour, Ils sont « Arianiste », religion proto - chrétienne condamnée par le Concile de Nicée en 325.  Relativement désireux de retrouver les sources bibliques ils tolèrent que dans leurs royaumes les Juifs aient des positions dominantes, voyagent et commercent librement.

Les tensions sont grandes entre Justin et les Wisigoths et Ostrogoths, suite à l’édit contre les Ariens qu’il a promulgué.

Plus à l’Est, d’autres hérétiques, l’Empire Perse des Sassanides, sous le règne de Kavadh Ier (5), zoroastriens, est une menace permanente sur les flancs de l’Anatolie et les incidents de frontière fréquents.  Leurs espions pullulent dans toutes les colonies Byzantines du Proche Orient et de la côte Est de la Méditerranée.

Très loin, à l’extrême de l’Orient, un empire dont les habitants sont aussi nombreux que les étoiles, dont la civilisation a été l’une des plus brillantes dans le passé sous la dynastie des Hans, est régulièrement sujet à des rebellions de palais (6) qui ne pourront se terminer que par une guerre civile sans merci entre les descendants de  la dynastie des Wei.

Le monde va mal et cerise sur le gâteau, hier soir une galère de transport affrétée par un armateur grec, employant des marins phéniciens, excellents marins, beaucoup moins chers que des romains, et des esclaves carthaginois, corvéables à merci, a coulé.  On compte 27 noyés ou disparus.  Les côtes asiatiques de la ville ont subi un début de pollution par une marée verte d’huile d’olive vierge.

Mais le pire reste à venir, le réseau de télécommunications optiques, dont le premier tronçon expérimental de transmission par signaux lumineux, vient d’être installé entre un phare de la rive anatolienne et une des tours de l’Église Sainte Sophie (7), annonce l’arrivée d’un messager venant de ce que les Romains appelaient l’Arabie heureuse, porteur d’une nouvelle abominable : Zafâr, capitale du royaume d’Himyar vient de tomber entre les mains d'un roi Juif …

Pour en savoir plus commander SVP les livres « Joseph, roi du Yémen » et « Les télécommunications au premier millénaire av. J – C. au Proche-Orient Ancien.

(1) 450 - 1er août 527 ; (2) condamné par le Concile de Chalcédoine en 451 ; (3) mort en 531 ; (4) vers 455 - 526 ; (5) 498 - 531 ; (6) Règne de Xuanwudi (Yuan Ke) 199 - 515 ; (7) Cette technologie utilisée dès le second millénaire av. J. - C. sur les rives de l 'Euphrate était très répandue chez les Hébreux, Grecs et Romains avant de tomber en désuétude ces derniers siècles.

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